Et maintenant? Qu'est-ce que je peux bien faire. Maintenant que je suis dans cette espèce de centre pour délinquents. Non. Ce n'est pas une sorte de centre pour délinquents. C'en EST un. Comment suis-je arrivée là hein? A cause d'Ayama. Tsssss.... Les gens devraient réfléchirent aux conséquences de leur actes. A cause de ectte salope, que j'ai faillit tuer d'ailleurs... et je m'en félicite, je me retrouve à tourner ici. Comme un rat. Oui, ça ne fais que très peu de temps que je suis là. En fait, je suis arrivée hier dans la nuit. Mais bon. A qui parler hein? Personne ne sais qui je suis. D'ailleurs, ici, personne ne sais que j'existe vu que je n'ai croisé personne. Pfff... J'ai l'impression que c'est désert ici. Suis-je vraiment seule dans ce foutu centre?! Mais d'autres jeunes on faits pire que moi non?! Aahhh!
Ennervée, Hebi colla un direct du droit au pauvre mur qu'elle longeait. En fait, cela faisait une bonne demi-heure qu'elle errait, perdue et seule dans ce grand batiment. "Salon" Voilà ce qu'annonçait l'écritau sur la porte qui se trouvait à côté du poing de la jeune asiatique. Hebi soupira et décolla son poing du mar, fixant la porte. J'entre? Allé! La miss poussa la porte et faillit hurler. Encore une fois elle se retrouvait seule. Rageuse, elle claqua la porte derrière elle et alla s'asseoir sur un canapé . Elle attrapa un coussin et le serra dans ses bras, enfoissant son visage dessus. Non, elle ne pleurait pas. Même si sa mère n'était pas là, elle avait l'impression de sentir son regard sur elle. Alors Hebi s'empéchait de pleurer. Ayama lui avait formellement interdit. La jeune fille avait en fait les yeux grands ouverts et vitreux, mais elle ne regardait rien. Mais il aurait été impossible pour quelqu'un près d'elle de savoir ça, vu la cascade de cheveu qui tombait autour d'elle.